Galadh Art

Un peu de tout... ce qui me trotte dans la tête, ce qui sort de ma tête, mes nouvelles bannières et fonds d'écrans etc etc

11 novembre 2005

Ambre

Tant qu'à ne rien poster voici un texte que l'on devait écrire dans le cadre d'une production écrite... Il s'agit du premier chapitre d'un roman. La phrase en caractère gras est notre phrase de départ qu'on devait choisir dans une banque de phrases. Je m'excuse en avance pour les fautes! -_- Je manque de motivation pour les corriger!

Assise toute seule au fond de l'autobus scolaire, je laise ma tête tambouriner gentiment contre la vitre en regardant sautiller le paysage qui défile comme au cinéma quand la pellicule est pourrie. J'ai les écouteurs de mon baladeur bien accrochés sur mes oreilles. Ils me projettent les notes d'un CD de mon groupe favori, écouté un nom incalculable de fois. Le décor défilant, mêlé aux signes de musique s'enfilant, est pour moi un moment privilégié avec Ambre. Ces instants me permettent de m'arrêter, de penser et de m'enfuir dans le monde de mon imaginaire sans me laisser déranger par la cacophonie qui règne dans ce rectangle de tôle jaune et noir.

Pendant que ce tas de feraille m'emmène chez moi, je repense aux examens que j'ai du subir aujourd'hui. Le pire d'entre eux, mathématiques... Je souris en pensant que c'est le dernier de l'année et que j'ai maintenant terminé mon cinquième secondaire. Je songe aussi à la dure année qui vient de passer, à Thomas, aux innombrables visites chez le médecin où elle m'a dit que tout allait bien et aux nombreux coups d'oeil étranges que les gens m'ont porté. Mais maintentant, j'ai l'esprit tranquile car, la main sur le ventre, je repense à Ambre. Elle occupe toutes mes pensées depuis la soirée chez Marie-Soleil, depusi ce moment que j'ai vécu et qui allait chambouler le restant de ma vie. Positivement ou négativement, à l'époque, je n'en savais rien. Aujourd'hui, terré au fond de l'autocas, je sais que ce chamboulement est magique.

Alors que j'ai l'esprit ailleurs, centré sur Ambre, je sens monter en moi un mal de coeur terrible. J'arrive à peine à reternir mon envie de vomir. Je ferme alors mes yeux verts, me redresse laissant cascader sur mes épaules mes cheveux noires et essaie de réprimender cette nausée. Je prends de grandes respirations mais rien y fait. Je saisis alors ma bouteille d'eau et je laisse couler le liquide dans ma gorge. Au fur et à mesure que le contenant se vide, je me sens mieux ; j'ouvre alors la fenêtre et me laisse bercer par le vent parfumé du mois de juin. Ce vent rammène à mon esprit les ballades à la campagne avec Thomas, bien installée dans sa décapotable. Il finissait toujours par s'arrêter pour me cueillir un bouquet de margueurites. Mais avec Ambre, la situation avec Thomas est devenue problématique. Il ne partage pas mon point de vue. Je l'ai laissé au mois de janvier. Ses yeux bleus et son petit air moqueur me manquent encore ; Thomas va au collège, je ne l'ai donc pas revu depuis Janvier. Par contre, j'ai un léger sourire en pensant que je vais surement le revoir. Nous avons beaucoup de choses à régler.

L'autobus s'arrête alors. C'est mon arrêt. Non sans peine, je réussis à m'extirper d'entre les deux sièges de l'autobus. Je remonte l'allée, souhaite un bel été à la conductrice qui me dit de faire attention à moi. Après quelque minutes de marche, j'arrive chez moi. Un chez moi où j'ai dû me battre longtemps pour le conserver à cause de mes parents et leur opinion d'Ambre.

Lorsque je franchis le seuil de la porte, je dépose mon sac près de celle-ci et me dirige vers la cuisine, mon endroit favori! Je fouille dans le garde manger et j'en extirpe des biscuits aux chocolat. Pour compléter le festin, je me sers un grand verre de lait bien froid.

Me dirigeant vers le salon, je ressens une vive douleur au ventre, surtout dans le bas. Alors que la douleur augmente, je sens que mon pentalon se mouille d'un liquide visqueux. Mêlé aux fracas de la vaiselle tombant sur le sol, je pousse à la fois un hurlement de douleur et un cri de joie ; Ambre arrive...

si je vois que l'intérêt y est, peut-être écrirais-je une suite...

8 Comments:

  • At 13 novembre, 2005 18:15, Anonymous Anonyme said…

    BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANG

     
  • At 13 novembre, 2005 19:49, Blogger Galadh said…

    poff!

     
  • At 13 novembre, 2005 20:42, Anonymous Anonyme said…

    C'est pas un beau bruit ca poff.

    Tu peux faire mieux.

     
  • At 14 novembre, 2005 22:11, Blogger Galadh said…

    c'est une explosion russe... tout comme Patofff!

     
  • At 15 novembre, 2005 18:31, Anonymous Anonyme said…

    Mautadine de câlibouère de tabarslack d'ostination!!!

    Oubedon: ALLLLOOOOOONNNNSSSS!
    :P (FJP)

     
  • At 15 novembre, 2005 18:36, Blogger Galadh said…

    Mais où as-tu eu l'adresse de ce blog, mystérieux FJP? (si t'es bien le FJP que je connais... quoi que j'en connais pas 36...)

    En passant, y'a pas de commentaires sur le texte que j'ai fait? loll!

     
  • At 24 novembre, 2005 23:21, Anonymous Anonyme said…

    Il faudrait vraiment que tu continues l'histoire! Moi, en tout cas, elle m'intéresse.

    J'ai hâte de lire ta perception d'être maman!

    A+

    Sylian xx

    P.S. Si je ne reviens pas assez vite sur ton blog, écris-moi pour me dire quand tu auras la suite et je la lirai avec plaisir!

     
  • At 03 décembre, 2005 20:13, Blogger Libellule rouge said…

    Tu vois, moi j'aime beaucoup!

    Si tu continues, je te dis : vas-y, t'es capable!

     

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